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CHRONIQUE
SANTÉ
- Le bronzage
L’été est souvent synonyme
de bronzage, une activité qui peut être la cause
du cancer de la peau. Aucun bronzage n’est sans danger,
pas plus les appareils, les lits et lampes de bronzage que
les rayons ultraviolets du soleil. Les personnes qui sont
plus sensibles aux effets du soleil et celles au teint clair
se comptent parmi les personnes les plus à risque.
La Société canadienne du cancer
a aussi un message pour les enfants et les adolescents : «
Il semble que l’exposition au soleil au cours du jeune
âge joue un rôle important dans le risque d’avoir
plus tard un cancer de la peau. Voilà qui a de quoi
préoccuper, étant donné la popularité
des appareils de bronzage artificiel auprès des adolescents.
Par conséquent, la Société canadienne
du cancer appuie la recommandation de l’Organisation
mondiale de la santé, qui déconseille aux moins
de 18 ans l’utilisation des dispositifs de bronzage
artificiel tels que les lits de bronzage et les lampes solaires.
Le cancer
Dans le dossier du cancer, de grands efforts
déployés pour sensibiliser la population à
l’importance d’une vie saine et active commence
peut-être à porter des fruits. Des statistiques
canadiennes pour 2005 démontrent, qu’en général,
les taux d’incidence et de mortalité selon l’âge
se sont stabilisés ou ont connu une baisse au cours
de la dernière décennie. Chez la population
masculine, le taux de mortalité, après avoir
atteint un sommet en 1998, recule lentement. Chez la population
féminine, les taux d’incidence semblent se stabiliser,
tandis que les taux de mortalité fléchissent
légèrement.
Mais ses effets continuent à toucher
trop de gens. La Société canadienne du cancer
estime que 3 950 Néo-Brunswickois ont été
diagnostiqués du cancer en 2005, et que 1 000 hommes
et 830 femmes ont été emportés par la
maladie.
Parmi les cancers qui continuent à
dominer le triste palmarès, on trouve ceux des poumons
chez les femmes et de la prostate chez les hommes, celui de
la thyroïde chez les hommes et les femmes, et le mélanome,
qui augmentent à une cadence moyenne supérieure
à 2 % par année depuis 1992.
On croit aussi qu’au moins 50 % des
cas de cancer pourraient être évités par
l'adoption de saines habitudes de vie et par la mise en oeuvre
de politiques de santé publique.
- Le diabète
Le diabète est une maladie qui touche
actuellement 7 % de la population et ce chiffre pourrait atteindre
10 % d’ici 10 ans. On peut le définir comme une
perte de contrôle à la hausse de la glycémie
(sucre dans le sang).
Il existe trois types de diabètes
: le diabète juvénile (qui peut survenir en
bas âge), le diabète de l’adulte (souvent
associé à de l’obésité avec
une prédominance familiale), et les « autres
types » de diabète (beaucoup plus rare).
Si vous avez été diagnostiqué
comme diabétique et que vous prenez des médicaments
ou des injections d’insuline, il est important que vous
reteniez le chiffre 7… c’est le haut de la zone
dite normale de glycémie, qui est de 3,8 à 7.
Les diabétiques doivent vérifier leur taux d’hémoglobine,
ou de sucre dans le sang, sur une base régulière.
Il est important de garder un taux inférieur à
7 à chaque contrôle trimestriel. Mais une bonne
gestion quotidienne aide à prévenir les complications
du diabète sur le long terme. Si vous avez des doutes,
n’hésitez pas à en parler à votre
médecin.
- Des jeunes s'expriment
Être en santé c’est…
• se sentir bien avec soi-même. C’est faire
de l’exercice et bien manger, pour ne pas être
obèse. Moi je fais beaucoup d’exercice;
• de ne pas être trop gros, pas trop mince. C’est
aussi être bien psychologiquement et socialement;
• d’être actif. C’est aussi manger
12 portions de fruits et de légumes par jour;
• de bien s’occuper de soi en faisant des sports
et en suivant le guide alimentaire canadien;
• de bien se sentir, de paraître bien; d’être
souriante, pleine d’énergie et d’être
contente;
• manger les aliments à nutrition maximale dans
la politique 711 en respectant les portions des quatre groupes;
surtout pas de « junk food » (malbouffe);
• idéalement faire de l’activité
physique pendant une heure par jour. Quand on est en bonne
santé on se sent mieux;
• bien manger et bien dormir. Ces deux facteurs combinés
te donnent beaucoup d’énergie. Lorsque tu es
en bonne santé, tu peux profiter de la vie à
100 %;
• faire du sport, car si tu passes tes journées
sur le divan en mangeant des croustilles, tu ne seras pas
en santé;
• se sentir bien dans sa peau, de manger des portions
équilibrées,
faire de l’exercice au moins trois fois par semaine
et avoir un bon sommeil;
• d’être capable de courir au moins un kilomètre
et de survivre à une pratique d’athlétisme
« coachée » (dirigée) par son père
!
- La santé à l’école
C’est connu…trop de jeunes arrivent à la
maternelle avec des problèmes de santé comme
l’obésité, la déficience auditive,
des troubles d’apprentissage ou de comportement, ou
une nutrition inadéquate. Et au fur et à mesure
qu’ils avanceront dans leur vie scolaire, ils pourront
se voir confrontés à des problèmes reliés
à la sexualité et à la puberté,
au taxage, aux troubles alimentaires telle l’anorexie,
ou encore au tabagisme. Le volet Vie saine de Santé
Canada note que l’école représente une
avenue idéale pour la promotion de la santé
et se trouve dans une position privilégiée pour
influencer plusieurs des déterminants du développement
de la santé chez l’enfant et l’adolescent.
Les écoles offrent des milieux sociaux et physiques
positifs qui respectent et soutiennent les élèves
tout en favorisant un développement sain et enrichissant
chez ces derniers.
« Une approche globale de la promotion de la santé
à l’école et du bienêtre des élèves
implique la participation de tous les membres de la communauté
et de l’école, incluant les élèves
eux-mêmes, le personnel de l’école, les
parents et les partenaires communautaires. Ce partenariat
entre la communauté et l’école agit sur
les déterminants de la santé en vue d’améliorer
et de maintenir la santé des élèves et
de créer un contexte de sensibilisation à la
promotion de la santé. Les élèves doivent
participer dans la prise de décisions afin de leur
inculquer la confiance en soi, le sens de la maîtrise
sur leur vie et la satisfaction de l’accomplissement,
ce qui aura un effet significatif sur leur santé, leurs
études, leur développement social et leur sécurité
personnelle.
À consulter : http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/child-enfant/school-ecole/index_f.html
- L’obésité
Un récent article du Dr Richard Béliveau
(Journal de Québec, 27 mars 2006) dresse un portrait
plutôt sombre de ce qui attend la prochaine génération,
celle qui côtoie, et trop souvent adopte, un style nutritif
dominé par la malbouffe.
Selon lui, les ravages que l’obésité
cause sont tellement graves « qu’il est de plus
en plus probable que la prochaine génération
aura une espérance de vie plus courte que celle de
leurs parents, sans compter le fardeau énorme qu’ils
représenteront pour le système de santé
public ».
Des données de Statistiques Canada
démontrent que 26 % des enfants et adolescents canadiens
âgés de 2 à 17 ans ont un surplus de poids
et 8 % d’entre eux sont obèses. Les chiffres
ont plus que doublé en 25 ans, même presque triplé,
alors qu’ils étaient de 12 % et de 3 % respectivement.
Et on prévoit que le nombre d’enfants obèses
pourrait atteindre 15 % d’ici 2010.
La principale cause : la malbouffe. Et ce
qui lui semble bien malheureux, c’est que notre société
a peut-être tendance à vouloir encourager cette
consommation de malbouffe au lieu de renverser la vapeur.
Cette industrie a dépensé plus de 11 milliards
$ en publicité (dont 5 $ milliards à la télé)
en 2005.
Quelles peuvent être les conséquences
? Le Dr Béliveau écrit que c’est «
surtout au cours des 30 ou 40 prochaines années que
les véritables conséquences de cette ‘épidémie’
d’obésité commenceront véritablement
à se faire sentir ». En vieillissant, ceux et
celles qui auront vécu obèses depuis l’enfance
seront des candidates et candidates de choix pour des maladies
comme l’hypertension et les maladies cardiovasculaires,
le diabète de type 2 et le développement de
plusieurs formes de cancer, comme ceux de l’œsophage,
de l’endomètre, de l’estomac, de la vésicule
biliaire et du côlon.
Faut-il attendre 30 ou 40 ans pour se réveiller
un bon matin et apprendre que des enfants ou des petits-enfants
autour de nous sont touchés par une ou plusieurs de
ces plaies ?
Et dans une chronique, l’Agence de
santé publique du Canada encourageait les gens à
laisser leur voiture à la maison et d’utiliser
plutôt « l’énergie humaine »…
d’ailleurs moins dispendieuse que l’énergie
pétrolière par les temps qui courent !
La chronique invite à la réflexion…
« la prochaine fois que vous allez prendre votre voiture
pour faire une commission pas loin de chez vous, réfléchissez
un instant et considérez un autre moyen de transport
– le transport propulsé par l’énergie
humaine ». On l’appel aussi le transport actif,
et il inclut notamment les déplacements à pied
et à bicyclette, ou encore en patins à roues
alignées, ou l’un de ces moyens combinés
avec le transport en commun.
On nous y apprend que six Canadiens sur dix
ne sont pas assez actifs. Pourtant, le fait de marcher à
chaque jour est très profitable pour la santé.
Un exercice modéré tous les jours prévient
ou réduit aussi de beaucoup les risques de maladie
cardiaque, de diabète, de certains cancers, d’ostéoporose,
d’hypertension artérielle et, naturellement,
d’obésité.
Santé publique du Canada y voit aussi
les avantages évidents pour l’environnement,
mais aussi pour la sécurité… moins de
circulation, moins d’accidents. Et chacun peut y trouver
son rôle… le milieu familial, les écoles,
les collectivités et les milieux de travail.
Ce grave problème d’obésité
explique aussi les efforts faits pour rendre l’alimentation
du milieu scolaire plus saine et plus équilibrée.
C’est pourquoi le Comité Santé en français
de Fredericton, sous l’égide de la Société
en français du Nouveau-Brunswick, s’applique
à vanter les vertus de la prévention et du mieux-être.
C’est pourquoi le Mouvement Acadien des Communautés
en Santé du N.-B. (MACS-NB) est à établir
un Réseau en route vers le MIEUX-ÊTRE. Cest pourquoi
le Réseau Communauté en Santé de Bathurst
s’est mérité le Prix SOLEIL 2004 pour
avoir réussi à implanter des Comité de
santé chez les étudiants de la 6e à la
8e années..
- Le pelletage
Quand cette bonne vieille pelle est-elle
vraiment « bonne ». Le site Internet du Centre
canadien d’hygiène et de sécurité
au travail en doute et affirme que « les pelles n’ont
pas été conçues sur la planche à
dessin d’un ergonomiste ».
On y donne quatre caractéristiques
essentielles à analyser quand on achète une
pelle : le poids, le type de manche, la longueur, et la taille
et la forme de la palette.
C’est un secret de polichinelle que
le pelletage est un travail fatiguant et dur à la fois
pour le cœur et le dos. Il va de soi que l’on recommande
aux personnes âgées ou à celles qui ont
des problèmes de cœur ou de dos de laisser cette
tâche à quelqu’un d’autre. Mais une
personne en bonne forme physique devrait aussi faire certains
exercices de réchauffement avant de commencer à
pelleter. « Les exercices de flexion et d’étirement
réchauffent et relâchent les muscles et les préparent
pour le travail. »
Une pelle de poids minimal, soit aussi bas
que 1,5 kg (3 lbs), convient pour la neige. Quant à
la longueur, on indique que la pelle à neige devrait
arriver à la hauteur du thorax. Les pelles à
long manche accroissent l’effet de levier, mais les
pelles à « poignée fermée »
plus courtes vous permettent d’exercer une plus grande
force depuis le dessus.
À quelle vitesse devrait-on pelleter
? On recommande généralement 15 pelletées
à la minute… mais il va de soi que le rythme
dépend de nombreux facteurs, comme la facilité
à enfoncer la pelle dans la neige, le poids de la neige,
la distance pour en disposer, etc. Dans nos conditions hivernales,
on recommande aussi de prendre 15 minutes de repos après
15 minutes de pelletage.
Le site (http://www.cchst.ca/reponsessst/ergonomics/shovel.html)
donne également des conseils sur le poids de la charge
à soulever et la hauteur et la distance de projection
recommandées.
Un autre site intéressant est le :
http://chp-pcs.gc.ca/MrKnowsit_web/grwn_abtst_f.html,
le site Monsieur Sait-Tout, un personnage amical qui informe
les grands et leurs petits au sujet de l’obésité,
des habitudes alimentaires et de l’exercice régulier
pour des modes de vie sains.
- La pollution par le bruit
Le décibel, (dB) sert à mesurer
l’intensité du son. Les effets néfastes
du bruit dépendent à la fois du niveau sonore
et de la durée d’exposition à ce niveau.
Une surdité traumatique peut survenir après
plusieurs années d’exposition lorsque le niveau
est supérieur à 85 dB. Par contre, à
un niveau très élevé, par exemple 110
dB, le traumatisme sonore peut survenir très rapidement
et une surdité traumatique peut apparaître après
quelques heures seulement, ou même quelques minutes
ou secondes. Voici quelques exemples de valeurs en décibels
:
• 35 à 50 dB : lieux de repos, bureaux, salle
de classe
• 75 à 90 dB : voix criée, rues animées
et à fort trafic
• 90 à 110 dB : baladeurs, concerts, discothèques
Et des temps d’écoute sécuritaires :
• 85 décibels : 8 heures/jour et 40 heures/semaine
• 94 décibels : 1 heure/jour et 5 heures/semaine
• 100 décibels : 15 minutes/jour et 1,25 hr/semaine
• 115 décibels : 27 secondes/jour et 2,75 min/semaine
• 124 décibels : 3,25 secondes/jour et 2 20 sec/semaine
T’est-il arrivé, à la sortie d’un
concert ou même d’une danse scolaire, d’avoir
des sifflements ou des bourdonnements dans les oreilles ?
Ce sont des acouphènes, ou encore des cellules nerveuses
qui se détruisent. Les niveaux sonores dans ces endroits
peuvent atteindrent jusqu’à 120 dB. À
plus de 110 dB, le risque de traumatisme sonore est grand.
Une étude toute récente révèle
qu’à la sortie d’un concert ou d’une
discothèque, 60 % des 15-30 ans ont déjà
ressenti des troubles ou des effets sur leur audition. Ils
sont aussi près de 70 % à admettre ne pas utiliser
de protections auditives. Mais 99 % des jeunes savent que
la musique écoutée à trop forte puissance
peut endommager leur audition.
En novembre 2005, même le site Web du magazine Rolling
Stone s’inquiétait du fait que la génération
baladeur et iPod perd son audition sans même s’en
rendre compte. La compagnie APPLE a publié un logiciel
pour permettre aux utilisateurs de limiter le niveau de leur
iPod afin de ménager l’audition : http://docs.info.apple.com/article.html?
artnum=303414-fr. Que ce soit en France, au Québec
ou chez-nous, de nombreux sites Web et programmes multimédia,
comme L’Oreille cassée, parlent des nombreux
dangers et encouragent la conservation de l’audition.
Pense à tes oreilles ! S’il t’est impossible
d’éviter le bruit – Suis donc ces trois
conseils de base :
• Réduis le volume et limite ton temps d’écoute
• Éloigne-toi de la source de bruit
• Porte des bouchons protecteurs dans les oreilles
- La santé buccodentaire
L’Association dentaire canadienne (ADC)
a organisé une campagne d’éducation sur
la santé buccodentaire afin de promouvoir l’importance
d’une bouche saine pour un corps sain. Elle vise plus
particulièrement la santé buccodentaire des
personnes âgées.
Les recherches indiquent en effet qu’il
pourrait y avoir un lien entre les maladies buccodentaires
et d’autres problèmes de santé, notamment
le diabète, les maladies cardiovasculaires et les accidents
vasculaires cérébraux, ainsi que les naissances
prématurées et l’insuffisance de poids
à la naissance. Bien que les chercheurs commencent
seulement à entrevoir la nature de ce lien, l’idée
que bouche saine et vie saine vont main dans la main s’impose
de plus en plus comme un fait.
- Les troubles du sommeil.
Voyons un peu ce qu’est l’apnée
du sommeil. Si ces troubles s’accompagnent souvent de
ronflements, ce n’est pas parce que vous ronflez que
vous en êtes nécessairement une victime.
Un texte intitulé : « Je ronfle.
Est-ce que je fais de l’apnée du sommeil »,
sur le site web du Réseau canadien de la santé,
explique que « l’apnée du sommeil est un
trouble sérieux qui provoque des pauses respiratoires
répétées pendant le sommeil. Ces pauses,
ou apnées, durent habituellement de 10 à 30
secondes et peuvent se produire plusieurs fois pendant la
nuit.
La forme la plus courante est l’apnée
obstructive du sommeil, qui se caractérise par un blocage
des voies aériennes supérieures pendant le sommeil.
Elle peut être causée par le mouvement du tissu
mou dans la gorge, des muscles relâchés, une
voie aérienne étroite, une langue de grande
taille ou encore un excès de tissus graisseux dans
la gorge.
Parmi les symptômes : les ronflements
bruyants suivis de pauses respiratoires, la sommellerie durant
la journée, respiration haletante ou suffocante pendant
le sommeil, maux de tête le matin, etc.
L’apnée du sommeil non traitée
peut causer de graves problèmes de santé, y
compris un accident cérébrovasculaire, une crise
cardiaque, la dépression ou encore l’hypertension
artérielle. Mais il existe des traitements simples
et efficaces. Votre médecin vous aidera à choisir
le type de traitement qui vous convient.
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